L'été, une pause pour faire le point...
Parce que l'été nous offre des moments de pause bien agréables, il nous permet également de faire un bilan sur nous-mêmes, sur notre train de vie, sur nos aspirations...
Ainsi, de la même manière que nous débutons une nouvelle année civile, la rentrée de septembre nous offre de nouvelles opportunités pour changer, faire évoluer ce qui ne nous convient plus dans nos vies.
Pour la plupart d'entre nous, l'été nous a rechargé nos batteries, nous a permis de nous arrêter quelques jours, pour les plus chanceux, quelques semaines, et ce changement de rythme remet inévitablement en question notre routine quotidienne hors période estivale.
... La rentrée, un nouveau départ pour se réinventer
Un constat et des questionnements se dessinent alors : allons-nous reprendre ce même rythme effréné qui nous est imposé par la vie d'aujourd'hui ou souhaitons-nous faire les choses différemment pour cette rentrée ?
J'ai bien conscience que pour certains, le choix n'est pas possible, nous faisons tous du mieux que nous pouvons, selon nos situations et nos difficultés personnelles. Soit.
Le déclic de l'expérience et l'envie de changement
Alors je ne sais pas si cela est dû à ma cinquantaine bien entamée ou à autre chose, mais cet été, j'ai eu une révélation... Je n'ai plus envie de me forcer à faire des choses dont je n'ai pas envie, dont je ne comprends pas le sens profond. Je n'ai plus envie de me forcer à fréquenter des personnes qui ne m'apportent pas de bienveillance, et qui nuisent à mon bien-être et mon équilibre intérieur. Je n'ai plus envie de ressembler à cette image qu'on a de moi, j'ai juste envie d'être moi-même, et de l'exprimer.
Écouter sa petite voix intérieure
J'ai eu beaucoup de ressentis ces derniers temps, des signes extérieurs qui m'ont fait prendre conscience que je devais m'écouter, écouter ma petite voix intérieure qui me dicte les meilleures décisions à prendre, les meilleurs chemins à suivre. Chaque année, nous sommes confrontés à des joies et des peines, à des succès et à des échecs, à de belles opportunités et à des difficultés... Chaque sensation ressentie lors de ces divers événements nous fait réagir de telle ou telle manière, selon qu'ils soient d'ordre positif ou plutôt négatif, et selon notre état d'esprit du moment, mais elles nous font aussi grandir en nous mettant face à des réalités que nous ne pouvons ignorer.
Lâcher prise face aux imprévus
Ainsi, si je dresse un bilan de cette première moitié de l'année, certains des projets que j'avais démarrés ont pris une tournure inespérée, mais d'autres n'ont pas abouti, ou pire, m'ont provoqué des tourments. C'est en étant mise face à ces difficultés que j'ai décidé d'agir différemment. Après réflexion, ces remises en question m'ont permis d'avoir un autre regard sur ces aléas de la vie. J'ai reconsidéré mon point de vue en recadrant avec mes priorités, en me demandant pourquoi cela m'arrivait et comment aborder ces problèmes de manière plus sereine.
À partir de là, j'ai compris que tous ces événements extérieurs que je ne pouvais pas contrôler, je ne devais pas les laisser prendre une part trop importante dans ma vie, mais au contraire, essayer de "lâcher prise", en me disant que si cela arrivait, c'était pour une bonne raison. Et cette raison, j'ai mis du temps à la comprendre. Mais je crois qu'aujourd'hui, j'ai enfin compris : si les choses ne vont pas dans le sens que tu veux, si cela ne se met pas en place d'une manière fluide et sereine, alors c'est que tu fais fausse route, et que tu dois revoir "ta copie".
Pour m'exprimer de manière concrète, cette année j'ai été confrontée, dans mon activité d'écrivain public, à des personnes qui, pour des raisons indépendantes de leur volonté, n'ont pas été au bout de leur projet d'accompagnement à l'écriture débuté avec moi. Ainsi, je suis passée de trois contrats d'accompagnement à deux, pour finalement n'en avoir plus qu'un seul en cours. Dans le même temps, j'ai eu plusieurs personnes qui n'ont plus donné signe de vie après que je leur ai envoyé leurs documents accompagnés des factures correspondantes, et ça, c'est une première... Je mentirais si je disais que cela ne m'a pas mise en colère ! Nul ne souhaite être confronté à de mauvais payeurs lorsque l' on a passé de nombreuses heures sur un travail demandé... Mais une fois la colère passée, il est bon de relativiser, et d'essayer de comprendre le message que cela envoie à notre conscience.
Retour à l'essentiel : se reconnecter à ses aspirations
La période durant laquelle toutes ces contrariétés me sont arrivées était compliquée : je menais de front beaucoup trop de projets concernant mes deux activités professionnelles, et mon corps a même manifesté un trop-plein à un moment donné. Mon dos s'est retrouvé bloqué à plusieurs reprises, mon mental était trop sollicité, j'étais en train de m'épuiser, physiquement et moralement.
J'ai donc laissé les choses en l'état, pour la première fois de ma vie je crois, je n'ai pas cherché à trouver des solutions, à me battre pour obtenir gain de cause. Je n'ai pas cherché à remplacer mes contrats stoppés. J'ai laissé faire, j'ai laissé le cours des choses agir à ma place. Et honnêtement, ça m'a fait un bien fou !
Nouvelles perspectives : vers un contenu qui me ressemble un peu plus
Tout au long de ma vie, j'ai dû me battre pour obtenir les choses que je voulais, rien n'a jamais été simple. J'ai ce tempérament de guerrière, qui ne lâche jamais rien et va jusqu'au bout. La vie m'a construite de cette manière, je ne l'ai pas choisi. Mais aujourd'hui, j'aspire à autre chose, à être plus sereine, à plus de tranquillité d'esprit.
Alors pendant ces trois semaines du mois d'août où j'ai été en congé, j'ai eu la chance de pouvoir aller me ressourcer au bord de la mer, dans cet endroit si cher à mon cœur qui m'apaise dès que j'arrive sur ses terres.
Et je me suis laissée vivre. J'ai écouté cette petite voix au fond de moi qui me disait "profite de l'instant présent". Ne fais que ce dont tu as envie, repose-toi, regarde ce magnifique paysage et ancre-le dans ta tête. Écoute le bruit des vagues, le son des familles heureuses sur cette plage, le chant des cigales, le cri des mouettes, le vent... J'ai passé deux semaines magiques, qui m'ont transformée.
Je suis revenue différente, apaisée, et confiante. J'ai repris confiance en moi, et de nouvelles perspectives se dessinent dans mon esprit, elles me guident vers autre chose. Ma petite voix intérieure me souffle à l'oreille d'essayer de nouvelles choses, des projets que j'avais en tête quand j'avais 18 ans, mais que je n'ai pas su faire aboutir, ni lorsque j'étais jeune adulte ni lors de ma reconversion professionnelle et ma reprise d'études supérieures en 2014. Peut-être par manque de maturité, ou tout simplement parce que ce n'était pas l'heure...
J'ai une scène que j'ai vécu il y a des années qui me revient en mémoire constamment. J'ai 17 ans, je suis dans ce café en face de l'IUT où je venais manger tous les midis, en train de rédiger ma dissertation que mon prof de français nous avait demandée. J'étais encore au lycée, et écrire, à cette époque, c'était la seule chose que je faisais bien. J'avais ce don de pouvoir écrire au fil de mes pensées, sans brouillon ou presque, des dissertations bien construites et argumentées, qui me valait des notes dont tous les autres élèves m'enviaient. 17/20 pour cette dissertation rédigée en 1h30, installée à cette table de café au milieu du brouhaha des étudiants qui venaient se défouler après leur matinée studieuse !
Ainsi, mes vacances d'été m'ont permis de me remémorer encore une fois cette scène de vie d'il y a presque 35 ans. Mais aujourd'hui, elle sonne différemment dans mon esprit. Elle m'a rappelé ce qui me donnait envie d'écrire à l'époque et comment que je voulais lui donner corps. Il ne s'agissait pas de devenir écrivain, mais c'était plutôt le côté journalistique de l'écriture qui m'intéressait. Mon rêve de jeune fille, c'était de devenir journaliste "grand reporter", voir le monde et exprimer ma vision au travers de reportages que j'aurais réalisés... Ce rêve n'a jamais pris forme, mais quoi qu'il en soit, forte de mon expérience acquise au cours de toutes ces années, aujourd'hui j'ai décidé d'essayer, par mes propres moyens, de tenter une nouvelle approche de l'écriture, qui sera donc plus orientée vers ce côté "journaliste".
2024, une année de transformation et de projets personnels
Je continue bien sûr mon activité d'écrivain public, mais je souhaite développer cette nouvelle vision des choses dans mon contenu sur les réseaux sociaux, que ce soit sur mon Instagram, mon Facebook ou sur mon blog.
C'est pourquoi, après y avoir bien réfléchi, je ralentis mon rythme de travail d'écrivain public qui me demande énormément de temps et d'investissement personnel, mais je ne l'arrête pas, rassurez-vous ! Et le contenu que je vais vous proposer sur les réseaux dès septembre va sans doute aller vers une évolution qui me permettra d'aller plus loin et d'exploiter ce côté journalistique qui m'attire depuis toujours.
Je suis d'ailleurs en train de travailler sur la possible ouverture d'une chaîne YouTube, car les formats courts d'Instagram ne sont pas adaptés à ce que j'aimerais présenter : des émissions podcasts à thème, des sujets de réflexion, des vidéos méditatives qui aident à l'inspiration créative, etc. Cette chaîne se développera au fil de mon évolution personnelle, car elle reflétera qui je suis. C'est son but d'ailleurs : me permettre de m'exprimer telle que je suis.
Alors, bien entendu, il me faudra prendre mes marques pour être à l'aise dans ce nouveau défi. Une chose que vous ne savez peut-être pas à mon sujet, c'est que j'ai du mal à assumer mon image physique. Me montrer sur les réseaux a été une grande victoire personnelle sur mes complexes, mais cela ne veut pas dire que je n'en ai plus. J'ai toujours du mal à parler à une caméra, sans un être réel derrière qui m'écoute ! Mais j'espère dépasser mes réticences et mes peurs et faire preuve de plus en plus d'aisance au fur et à mesure, ce qui prendra peut-être un peu de temps... Je compte donc sur votre compréhension et vos encouragements pour m'aider dans ma démarche...
L'année 2024 est une année de changement pour beaucoup d'entre nous, alors j'écoute ma petite voix, et je trace ma route... Vous me suivez ?
Cécile
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